Novus Genesis - Redemptio
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 [Quête] Existence des Suedels ?

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Plume
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Plume


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[IRL] Surnom : MJ du Ruchaneim

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MessageSujet: [Quête] Existence des Suedels ?   [Quête] Existence des Suedels ? I_icon_minitimeMar 12 Jan - 13:23

Type : Enquête
Lieu : Nord de Digmard
Descriptif : une vieille famille de mages noirs prétend connaître l'identité de l'un des Suedels, en l'occurrence Wingel, qui utilise l'un des leurs comme hôte.
Objectif : déterminer la véracité de ses rumeurs.
Précisions : cette quête est un tournant dans l'histoire de Terra, jamais de telles suspicions n'avaient fait autant de bruit. Dans les temps anciens, l'existence des Sephiroth avaient déjà fomenté beaucoup d'exactions anarchistes et extrémistes, mais dans les temps modernes, ces rumeurs sont associées à quelques intellectuels fadas de la conspiration céleste.
Nature de la mission : libre. A vous de choisir entre l'ombre et la lumière, de choisir entre taire ou faire éclater au grand jour ses rumeurs.
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Plume
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[IRL] Surnom : MJ du Ruchaneim

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MessageSujet: Re: [Quête] Existence des Suedels ?   [Quête] Existence des Suedels ? I_icon_minitimeMar 12 Jan - 13:24

Le sang qui coule le long de la pointe de métal, il semble bien sombre dans l’éclat lunaire, l’acier qui compose l’arme quitte le flacon, en forme de pointe, cette objet n’est pourtant pas un véritable outil de mort, rien qu’une plume. Pourtant les mots qu’elle va lâcher, que son porteur va lui imposer seront bien plus douloureux que toutes les armes du mondes. L’encre écarlate noircie lorsqu’elle quitte l’éclat de la lune, simple encre dont la composition se trahi les jours de pleine lune. Une oreille attentive aurait pu entendre le bruit de la pointe d’inox qui heurt le papier, le grattement presque animal qui résonne alors que la plume commence sa funeste course, les lettres, les mots et enfin les phrases s’alignent une à une, le visage de cet écrivain à moitié sourd se déchire alors que ses lèvres s’étire, les dents abimés non pas par l’âge, mais par une hygiène sérieusement à révisée. On aurait pu dire qu’un fin nuage putride sort de sa bouche, mais sur l’instant, l’inconnu retenait sa respiration, comme si le papier qu’il écrivait allait à tout moment s’attaquer à lui. Peut être que si le destinataire final de cette lettre savait les véritables raisons qui poussaient ce mystérieux personnage à allonger ses mots, la vie de ce dernier s’achèverait sur l’instant. Mais il était prudent, très prudent même, la pièce où se trouvait était très bien protégée et il se sentait tout à fait près à affronter son adversaire si ce dernier venait à découvrir où il se cachait. La pointe d’inox revint plusieurs fois vers le petit flacon et ce dernier fut presque vide quant enfin la plume regagna sa petite boite, après avoir rapidement été lavée. La lettre dû attendre que l’encre sèche, pendant ce temps, l’homme prit soin de se vêtir, une petite veste puis un long manteau bien chaud, car la température menaçait de chuter durant la nuit, il sortit une enveloppe de son bureau, plia la lettre pour enfin l’insérer dans son écrin de papier. Il mit de la cire dessus et enfonça son sceau, une aile en partie brisée.
C’était peut être un peu vieux jeu, même avant le Changement, ce genre de pratique était un peu désuètes, mais l’auteur de la lettre était un amoureux de l’histoire et donner un air solennel à cette enveloppe jouerait sur son importance. Il mit le courrier dans sa poche droite de sa veste avant de ferme son manteau par dessus, enfila une écharpe de laine et un chapeau melon – encore cet esprit vieux jeu – puis sortit de sa pièce si secrète, en effet la porte une fois fermer, même les yeux les plus aguerrie ne pourrait la trouvée sans avoir le bon outils.
Il traversa la pièce richement décorée, son regard passa sur la fenêtre d’où il pouvait voir la neige qui tombait, enfin, il sortit de la maison coincée entre les autres, l’homme resserra son manteau, privant le froid d’une nouvelle proie, il se mit à marcher tranquillement, saluant vaguement les personnes qui l’interpelait, songeant qu’il devrait bientôt partir et qu’il en serait bien heureux, les personnes de cette cité étaient trop collantes à son gout. Sa marche lui fit quitter la ville, la neige devint plus présente, mais son pas ne ralentit par pour autant, les flocons s’entassèrent sur les bords de son chapeau et lorsqu’il arriva à sa destination, il avait une petite montagne blanche sur le crâne, son regard parcouru la petite maisonnette à la forme bien étrange, cette dernière avait en effet la surprenante d’une pomme en bois vernis. Le porteur de la lettre cligna des yeux, il avait certes vu cette maison plus d’une fois, il n’arrivait toujours pas à croire qu’un tel édifice puisse exister. Il frappa deux fois sur la porte en bois, à l’intérieur une voix s’éleva, une autre, plus bourrue lui répondit avant que des pas se fasse entendre. Quelqu’un venait ouvrir. Lorsque la porte grinça, l’écrivain fit un pas en arrière, retira son chapeau en balayant la neige froide qu’il portait. Un homme apparu au pas de la maisonnette pommée, il était quelques pas dépareillé, une barbe naissante mais son regard restait vif, ces yeux examinèrent l’inconnu qui se présentait à eux, fit grincer ses dents avant de demander abruptement ce que désirait son visiteur. Ce dernier fit un bref salut avec son chapeau, gestes qu’il aurait agrémenté d’un baiser de la main si cela aurai été la femme, car ce manieur de plume était un gentleman et malgré la funeste mission qu’il s’imposait, il se considérait toujours comme tel. Le visiteur ouvrit son manteau en partit, mis la main à l’intérieur et sortit la lettre qu’il présenta à l’homme :


-Je crois, fit le facteur improvisé, que ceci pourrait vous intéresser, je ne puis rester, mais si vous souhaitez me parler plus en avant du contenu de cette lettre, je vous invite à venir chez moi, j’habite dans la ville située plus bas dans les montagnes.

Il attendit calmement que l’homme, qu’il savait être le père de sa victime, prenne l’enveloppe, lorsque cela fut fait, il remit son chapeau, le salua d’un petit mouvement de tête, les deux doigts encore sur le bord, fit demi-tour, prenant tout de même note des bruit qui suivit son départ, la porte qui grince et les inintelligibles paroles qui se firent entendre. Avait-il atteint son objectif ? Allaient-ils essayés de rencontrer leur fils ? Après, cela ne compterait plus, il connaissait le bougre, il ferait des erreurs dès qu’il serait qu’il est découvert par quelqu’un, cherchera ce dernier et tentera d’étouffer l’affaire. Mais irait-il jusqu’au bout ? Là était la question, les êtres comme lui pouvaient se montrer bien cruel, mais lui, serait-il comme les autres ? C’était le seul que notre corbeau avait pu trouver, les autres étaient trop prudent, trop… Humain pour être découvert. Il se remémora ce qu’il avait écrit, les mots défilèrent dans sa tête, ils resteraient surement dans son esprit jusqu’à la mort, tant leur sens avait guidés ses pas durant de nombreuses années. En substance, cela aurait donné cela :

Code:
«Madame, monsieur,
Je suis au regret de vous écrire ses mots, j’ai de longues années espéré que mes recherches ne soient que folie comme mes confrères et amis me l’ont souvent dit, mais pour mon plus grand malheur, il s’est avéré que j’avais raison. Sachez que ce n’est pas une plaisanterie insolente, ni un mauvais jeu que vous jouerait un noble en mal d’aventure, cette lettre est tout ce qu’il y a de plus solennel et vous qui êtes les parents de Théran, qui êtes son sang, vous êtes dans l’obligation de savoir la terrible vérité. Il y a plusieurs années de cela, lorsque votre fils à été tuer, son corps n’a pas été enterré, au lieu de cela, quelqu’un l’a volé et en prit possession, ce genre d’être se nomme les Suedel, de dangereuses créatures voleuses de corps. Et je crains que désormais, cet être l’emploi à des fins maléfiques. Il se trouve en ce moment dans la ville d'Ithaf, Vous pourrez ainsi savoir que je dis la vérité si vous prenez la peine d’aller vérifier les dires.
Cordialement Azhar. »
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Azariel
Suedel - Fondateur - Tempérance
Azariel


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Guilde: Ordre Ëjid
Niveau: 32
Espèce: Infans Deum

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MessageSujet: Re: [Quête] Existence des Suedels ?   [Quête] Existence des Suedels ? I_icon_minitimeDim 17 Jan - 19:58

" Sir ? Sir ?! "

" Qu'y a-t-il jeune Ëjid ? "

" Je suis l'un des trois trouveurs chargés de surveiller vos parents. Il y a de cela deux jours, un homme leur a déposé une lettre. Votre père est entré dans une colère noire en la lisant. Il a ordonné a son fils ainé de se rendre au cimetière et d'exhumer votre corps. "

" Impossible... " Le visage de Théran sembla se disloquer. Vide comme jamais, il ne parvenait même plus à penser, l'essence même de son être était tétanisé... Au fin fond de son âme, quelque chose semblait se débattre.

Le Trouveur était dans la chambre privée de Wingel, au Sous-sol. Il était entré à l'improviste, une indélicatesse devenue coutumière qui amusait le Suedel, un sourire qui avait évidemment déguerpi une fois la raison de cette irruption révélée. Le jeune homme était devant le bureau, un genou à terre et tout le visage dissimulé par l'ombre de sa main, la paume posée sur son front. Il n'osait lever les yeux, apeuré par l'aura que dégageait le Suedel. Le siège pivotant de Wingel venait d'accomplir un demi-tour, tournant ainsi le dos à son visiteur, mirant la carte d'un vaste monde.


" Continue. "

" Ils n'ont rien trouvé dans le cimetière. L'agitation les a poussés à laisser la lettre sur la table pendant qu'ils allaient chercher votre mère. J'en ai profité pour faire une copie que j'ai amené avec moi. "

" Très bien. Pose la sur le bureau. Qui surveille les Azhars à l'heure actuelle ? "

" Personne monsieur, vos consignes stipulaient que s'ils avaient le moindre soupçon nous devions nous retirer et vous alerter. "

" Excellent chevalier. Retirez-vous, à moins que vous n'ayez d'autres pièces à me fournir ? "

" Non maître. "

" Très bien. Allez trouver Aëon, Laÿna et Surë s'il vous plaît, dites leur que c'est une convocation d'urgence. "

" Yes, your Highness. "

Tel un fantôme il disparu, ses pas le guidant jusque les trois anges de sa sainteté. Il trouvé d'abord Nÿm à la salle d'entraînement. Il ignora presque l'ordre, songeant que si quelque chose d'aussi urgent venait à se produire, Wingel le convoquerait par la pensée. Laÿna par contre, descendit rapidement des toits de méditation des formateurs pour retrouver son maître et amant, Aëon lassée de sa maigre occupation s'y dirigea aussi, le pas lent et nonchalant.

Pendant ce temps là, Wingel s'était levé tournant dans son bureau, chacun de ses pas se faisant plus lourd, plus rapide et plus fort. Il sentait en lui une colère insaisissable faire monter encore et encore la pression. En son fort intérieur, il ne voyait rien d'autre que la mort de l'auteur de cette lettre pour calmer le courroux qui gagnait les fibres de son être. Un premier coup de poing vola, creusant un trou béant en plein milieu de la pièce, aucun remord ne le gagna, il était si profondément irrité qu'aucune once de sagesse ne saurait se faufiler dans l'amas de haine qui s'éveillait en lui.


" Pourquoi vous avez mis autant de temps ? " Ils tentèrent tous les trois de communiquer par la voie de la pensée avec leur mentor. Mais impossible de sonder même son esprit. Lorsqu'ils s'en approchaient un démon avalait les bribes de leurs esprits.

" Qu'y a-t-il Théran ? " Surê était le seul à ne pas être complètement abasourdi devant l'attitude plus qu'inhabituelle de son mentor.

" Mes parents savent ce que je suis, un homme mystérieux aurait fait des recherches sur mon existence et mes exactions. Je n'imaginais même pas l'existence d'un tel organisme. Je dois partir, le retrouver... Je vais donc vous confier la Basilique. Tout est déjà prévu pour ce genre de cas de figure. Surë tu es le patron de toutes les Branches, tu prends la direction des missions et de toutes les expériences, tu fais un rapport de chacune de tes actions à Laÿna.
Car toi Laÿna, tu seras en connexion permanente avec moi, une connexion comme jamais nous n'en avons établi, pendant celle-ci je contrôlerai le moindre de tes songes, le moindre de tes gestes, tu ne pourras qu'écouter, tu entendras les voix de mes frères Suedels, je t'interdis d'intervenir ; les conversations entre Suedels sont considérées comme sacrées, ce serait au-delà du blasphème que de leur révéler ta présence. En temps que Suedel de la Tempérance je suis le second meilleur télépathe, après Luxel l'essence de l'Esprit. Ce-dernier ne dira rien, mais il peut arriver qu'il coupe notre lien, ne force surtout pas, j'ai confiance en lui.
Aëon, tu devras veiller sur l'extérieur, contrôler le Pontife et ses Cardinaux pour moi. Comme Surë tu devras m'informer de la moindre de tes actions via Laÿna.
Suivez-moi. "


Wingel continua de refiler ses consignes tout en arpentant les mille couloirs des sous-sol de la Basilique, s'équipant pour cette mission périlleuse. Sa tenue impériale avait été troquée pour un ensemble plus "passe-partout" : première épaisseur une combinaison en polyamide-elastane, au-dessus un pantalon large en coton lui offrant une amplitude de mouvement quasi parfaite ; en haut, un tee-shirt en coton le serrant presque autant que sa combinaison et enfin par-dessus une longue veste de velours noire. Il s'était aussi équipé en matériel de survit, une lampe électrique et quelques barres énergétiques. Il recouvrit sa tête d'une longue cagoule en cuir, parsemé d'une multitude de trou au niveau de sa bouche et moins densément sur le reste de sa surface pour les laisser sa peau et lui respirer.

Ils les avaient trainés jusque les toits de la Basilique, enfin paré à quitter le nid pour la seconde fois en dix ans seulement, le Suedel de la tempérance avait finis d'écumer leur mémoire de consignes souvent inutiles. Il se posa sur une gargouille, leur ordonnant à tous les trois de partir, son visage avait troqué la colère et l'empressement contre une concentration morbide et froide. Mais Laÿna n'obéit pas, au lieu de prendre la direction inverse, elle grimpa sur le toit et enlaça son amants, aimante. Un dernier baiser les sépara et dans la nuit hostile l'aura du Suedel s'évapora. Une larme luminescente accompagna la frustration de sa Sephiroth, elle donnerait sa vie plutôt que d'être cloitrer ici à suivre ses ordres protecteurs.
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