[Guide] Les Panthéons

- Aïga [Aiyga] est la reine de Aï (Terra), maîtresse de la nature, des fruits et des arbres et la compagne de Tsöphaish. Elle est la sœur de Simärt.

- Kjn [Kiyn] (initialement Kïn) est le champion du panthéon, seigneur de la guerre et incarnation de la gloire et de la victoire. Sa compagne est Ysoni et son frère est Shërm.

- Ljäst [Liyanst] (initialement Lläst) est le reine du panthéon, maîtresse des étoiles et compagne d'Öle.

- Mätris [Mantriss], est le maître des arts, de la beauté matérielle et de la lumière. C'est le frère de Öle

- Öle [Oulé] est le roi du panthéon et maître de l'air. C'est le frère de Mätris.

- Orhs [Orss] (initialement Orhsonc) maîtresse du temps, de la vieillesse et de la sagesse. C'est la sœur de Sähd

- Örphadja [Ourfadiya] (initialement Örphadit) est l'incarnation de la beauté, de la juvénilité, de la fécondité et du foyer. Elle est la sœur de Tsöphaish jumelée avec Ysoni. Elle est désirée de la plupart des déités du panthéon.

- Sähd [Sant] est le maître de la justice, le juge des morts et le frère d'Orhs.*

- Shërm [Cheurm] est le grand messager, il est l'incarnation de la vitesse et de la danse. C'est le compagnon de Simärt et le frère de Kjn

- Simärt [Simanrt] est la maîtresse de la chasse, la sœur de Aïga et la compagne de Shërm.

- Södin [Soudinn] (initialement Pösodin) est le roi des eaux, des mers et des océans.

- Tsöphaish [Tsoufaish] est le roi des forgerons et maître du feu. C'est le compagnon de Aïga, et le frère de Örphadja et d'Ysoni.

- Ysoni [Yissoni] (initialement Ysonidos) est l'incarnation de l'ivresse, du rêve, de la chaleur, de l'hospitalité, de l'alcool. Elle est la sœur de Tsöphaish jumelée avec Örphadja, elle est la compagne de Kjn.

- Lloth [Loss] est la déesse mère du monde souterrain. Les elfes sombres lui vouent un culte exacerbé et tueraient quiconque ose bafouer l'honneur de la déesse mère au péril de leur vie, de leur famille. Le fait que la société elfique sombre soit matriarcale en est la preuve la plus évidente. En effet, les valeurs qu'accordent la déesse aux femmes sont immenses. Elle sont faites pour diriger la société, et la faire perdurer grâce au fait qu'elles puissent enfanter. Au contraire, les hommes ne sont que pour ensemencer une femme et garder les portes de Vastarfelhim. La déesse prône le profit de tous les plaisirs que Terra contient, la curiosité, le dévouement, la force, l'inconstance, le courage, le calcul et la soumission. Elle tolère l'utilisation de la magie noire chez ses ferventes zélatrices. Les hommes sont interdits d'utiliser toute forme de magie elfique : noire ou blanche. Ils sont cependant formés dans les arts martiaux pour les guerres : "Les hommes ne sont que de la chaire à canon ici-bas". La déesse est représentée par une femme au corps de serpent n'ayant que la poitrine, les bras et le visage d'humanoïdes. Elle a à la place des cheveux, des serpents hérissés. Elle a des pupilles de reptile, et une langue fourchue. Elle fait trois mètre de hauteur, et si on allonge son corps en entier elle fait un peu moins de vingt mètres. Ses bras font deux fois la taille de celle d'un homme moyen, bien que proportionnellement à son corps globale, elle ait une musculature - humaine - féminine. Elle pourrait d'après les légendes, prendre des apparences moins voyantes comme un serpent ou une humaine - au corps de préférence sulfureux. Cette déesse est détestée des elfes lumineux et de leur panthéon.

- Vharanü [Varannu] est le dieu de l'architecture des elfes sombres. Il est très respecté chez les deux sexes de l'espèce. Ils admirent son travaille, son talent, son art. Ce sont les hommes qui reçoivent son héritage pour reprendre les constantes améliorations de la cité souterraine elfique. Un immense et prestigieux hall a été bâti à l'effigie de la divinité, et seuls les architectes drows sont autorisés à fouler le hall. Aucun sacrifice n'est offert à la divinité, cependant les architectes sont contraints de prier maints fois leur dieu dans la journée : généralement trois ou quatre fois. Les architectes représentent dix pour cents de la population masculine de l'espèce donc leur culte de Vharnü reste mineur. Ainsi seule une statue dans le grand hall fut construite, mais elle demeure l'une des plus magnifiques de la cité. Elle représente un reptile ayant deux paires d'ailes plumées, muni de serres, de deux queues et d'un troisième œil sur le torse. Cette forme peu propice à l'exercice de l'art, permet de rendre Vharanü effrayant (et laid) ce qui aurait expliqué son bannissement du panthéon Ljósálfan. Sa deuxième forme lui permettant de transcrire son art est plus proche de la silhouette d'un elfe sombre. Il apparaît souvent dans des rêves et ses significations symboliques sont nombreuses... Généralement, être sous l'œil de Vharanü est porteur de chance et de fortune.

- Setiriäle [Setirianlé] est la divinité du sexe masculin de l'espèce par excellence. En effet, c'est le dieu de l'art de la guerre. Une école lui est dédiée, et ses valeurs y sont inculquées. Les elfes sombres mâles y apprennent à utiliser de nombreuses armes contondantes, toutes sortes de toxines et poisons, les techniques d'assassinat, les arts martiaux, et caetera. Cette divinité est méprisée par les femmes et par Lloth bien qu'ils soient frère et sœur. Setiriäle est tombé dans la déchéance avec sa sœur, et fut banni à tout jamais du panthéon elfique lumineux après avoir tenté d'assassiner Öle et après avoir séduit Örphadja avec un charme. Suite à cet événement, Tsöphaish s'engagea dans un combat titanesque avec la divinité où le Maître Forgeron fut vainqueur, et lui interdit toute utilisation du feu. Il découla de cette guerre mythique ancestrale, que les elfes sombres n'utilisent jamais les flammes ni dans leurs armes ni dans leur art. Setiriäle est représenté par un immense et robuste reptile, marchant sur ses deux pattes arrières, tenant un bouclier de la main gauche et une épée de l'autre. Deux immenses statues sont érigées à l'entrée de la cité, pour dissuader toute invasion. Il est dit que l'être divin puisse se réincarner en une de ces deux statues durant une bataille.